Pour qui votait-on, de retour de Bourgogne ? (Henri II)

Chers amis,

A peine rentré du pays des nourrices, nous avons la chance de pouvoir nous exprimer.

J'ai deux fois cette chance, puisqu'après avoir si mal lu mon petit mot, je peux, en bons caractères vous le communiquer.

Quel beau voyage !

  A  bientôt,

Le 2. (Henri)

Le texte comporte des liens vers les sites visités

Un "Celte" peu fréquentable ?
Un "Celte" peu fréquentable ?

 "De Rouvray et des routes en Morvan, le 06 juin 2009

 

Mon cher François (cher vérificateur du K3.)

 

 Bien conscient de tes lourdes responsabilités de vérificateur, je vais te relater le voyage en Bourgogne. Comme le prévoyait ma mission, j’ai discrètement surveillé, le Compteur argentier, évidemment, mais aussi l’Ange du secrétariat et, avec une attention particulière, le président Conteur, dont le verbe, les mots qui riment et la voix feutrée, risquaient de nous envoûter.

 

Mais ce dernier jour, voici qu’on m’invite, à donner un petit résumé de notre périple. Le masque tombe, mon cher François, pour être dans les temps, notre correspondance, je dois la dévoiler, en public ! Pourras-tu me pardonner et encore utiliser un agent grillé ?

 

Quel voyage, qui dès la première visite s’orienta dans tous les Sens !

 

La belle gothique, la classique aux lignes pures, nous enseigna qu’ici, Louis et Marguerite s’unirent pour agrandir la France, mais que pour Pierre et Thomas, le passage indiquait un mouvement dans l’autre sens…

 

Après une bonne nuit, nous traversons un village, Quarré, aux multiples tombes :

 

« Les Sarko z y sont ! s’exclame –t-on dans le car. »

 

Le château de Bazoches, chez Vauban, dévoile toute la maîtrise, dans l’art de bâtir, une place qui allie protection et respect de la vie. La charmante demeure me fait beaucoup envie.

 

L’origine des fontaines salées nous entraîne vers des temps fort éloignés, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’on repère parmi les puits des têtards mutants ! De terre surgissent de terribles rayonnements !

 

A Vézelay, le puits de lumière tombe du ciel. Par les vitraux se composent des bouquets au teint changeant. Les maîtres maçons du roman, par la juste perspective, remettent les choses en place. Coudées, empans et pieds s’organisent pour dérouler la spirale. Devant une guide médusée, Joseph en dévoile le rapport, la partition.

 

Une nuit passe et sur le site de Bibracte, au sommet du Morvan, nous dédouanons les Celtes en ôtant les frontières, nous rasons leur barbe et même nous les épilons. Pendant l’étude de leurs techniques, un repas à la gauloise nous fait mesurer nos limites.

 

De nos efforts pour le suivre sur ce parcours, où l’organique, le minéral et le temps s’entrechoquent, Jean-Marie, n’en a Cure, il avance résolument.

 

Après un intermède, sur le thème des bovins charolais, des nourrices et du bois flottant, nous visitons attentivement un château de type « Augustin » (Druyes-les-Belles-Fontaines) ! Deux heures plus tard sur un autre site en chantier (Guédelon), nous apprenons comment le rebâtir !

 

Notre guide est un bourreau, il a quitté les petites phrases mielleuses, c’est maintenant le monde à l’envers et le prof nous dirige…mais il reste un bon diable.

 

Voici une cathédrale à l’envers, creusée dans le sable de grès (carrière d'Aubigny), qui alimenta en matière les Compagnons tailleurs de pierres. Souterraine, elle offre maintenant espace, fraîcheur, étude et ornements, et depuis peu par les artistes sculpteurs et leurs élèves, elle est fréquentée.

 

Le dernier jour, nous (AvallonS) bien vite une visite sous la pluie. Une tour d’horloge, une grand rue, un rempart pour nous offrir une dernière vue, sur ce pays d’accueil.

 

Tout semble bien calculé, puisque aux forges de Buffon nous pourrons nous sécher. Mais les feux, comme le guide des lieux, sont éteints.

 

Il reste le restaurant, mais le lieu est trop bruyant pour y tenir un discours…

 

Ce que tu aurais apprécié le plus dans notre périple, mon cher François, c’est la chaleur de l’accueil à l’auberge. Pour nous, ils sont devenus plus attentifs que des nourrices morvandelles.

 

Le temps nous manquait, mais du cuisinier, sincèrement j’aurais souhaité gagner un peu d’amitié. Nous en parlerons, relater cela serait trop long…

 

D’un si beau voyage, préparé minutieusement, notre assemblée fut conquise. Esther et Jean-Marie ont réalisé des prouesses.

 

Mais tu voudrais aussi connaître les chausse-trappes mises sur notre chemin.

 

  Je voulais conclure haut, par un « Vivat » pour Jean- Marie, mais...   

Je ne voudrais pas en dire plus, poussé par quelques agitateurs, ne me suis-je pas déjà trop avancé… Si Esther et Jean Marie préparaient un autre voyage, j’espère garder une chance de pouvoir les accompagner.

 

Merci au comité du K3 pour les belles organisations.

 

Grand merci à Jean-Marie et Esther et à ceux qui les ont épaulés.

 

Longue vie et bonne convivialité pour le K3.

 

A bientôt François,

 

Bisou à Josée

 

  Henri II"