"Le Malade d'Amour"

  Quand un arbre parle au coeur...

  La nostalgie et les regrets m’ont accompagné en cette journée du 27 avril. Je n’ai cessé de penser que les adhérents de notre belle amicale visitaient, en mon absence, la terre où je suis né.
En vous dirigeant vers le musée de la montagne Saint Pierre, l’autocar a croisé, à Lixhe, au pied d’un monument aux morts, un arbre particulier, celui que certains appellent « Le malade d’amour.»

erable sycomore
erable sycomore

Au cours d’une petite balade pédestre, cet arbre identifié comme « érable sycomore », avait retenu l’attention d’un couple de botanistes, mondialement connu, et très apprécié au K3.
Le nom avait intrigué, au point de susciter une recherche par un de nos experts. Je vous confie quelques éléments de son résultat :

  - 1. Le Sycomore est symbolique du chagrin d'amour dans le théâtre Shakespearien,… …Cela proviendrait du jeu de mot Sickamour (sick : malade en anglais).
- 2. Ses feuilles ressemblent à celles de notre autre érable (nommé érable plane)
… MAIS le contour est plus arrondi …
- 3. Sycomore vient du grec « sikon », figue et du latin « morus », mûre)…

Le challenge, pour tout bon Katroyen, sera sans doute, de nous délivrer un jour la photo de ce beau spécimen.
J’ai personnellement échoué dans cette tentative, en l’étêtant et en inclinant bizarrement la stèle du monument… mais le site est gravé dans mon cœur, je peux encore l’évoquer…

Le Malade d’Amour,

Le bel arbre commémoratif aperçu en promenade,
Exprime sans doute, de la Douce, le chagrin
D’attendre son amoureux qui jamais ne revient.
Il symbolise l’instant nostalgique de notre balade.

C’est bien lui, le gracieux érable Syc Amore,
Qui imposa le détour sur le monument de nos héros,
Erable ou sycomore, voilà bien le quiproquo,
Par les feuilles et les fleurs ils se confondent encore.

Cent fois je retournerai au carrefour du ravel,
Où le sycomore prend des allures de figuier,
Attiré toujours par le terroir, de mon sol nourricier,
Les miens y reposent et en mon cœur il n’a nul pareil.


A bientôt,
Henri