Le fameux chemin des pèlerins, de Vaux à Chèvremont

J’ai voulu anticiper, je suis allé parcourir ce chemin de croix avec ma Nadette et mes deux Petits.

Car la vérité sort de la bouche des enfants…

Chèvremont était, jadis, le fief d’un brigand ; un méchant seigneur qui harcelait les gens du voisinage !

On appelait l’endroit Capri-mont car il n’était presque accessible qu’aux chèvres…ou à de brillants et courageux chevaliers.

Une abbaye existait avant la fameuse forteresse qui fut rasée une fois la place conquise, vers 980. Sur les cendres du château, on reconstruisit un édifice religieux.

Notger, fut nommé, quelques années plus tard, prince évêque de la nouvelle principauté.

Prince et guerrier, un peu évêque, mais ce n’est cependant pas lui qui détruisit le château, pas plus qu’il ne cassa pas le vase de Soissons, je vous l’affirme…

La destruction eut lieu 200 ans avant la première croisade et vingt ans avant l’arrivée de notre prince Souabe.

Revenons à notre époque…et au chemin de croix.

Le page, futur chevalier, et la princesse qui gravissent le sentier ont fière allure.

Saint Siméon, à la première station, leur adresse un clin d’œil et prédit déjà qu’ils arriveront au sommet. Siméon est devin.

A la dernière station, Jésus est ressuscité. Un grand message, qu’il a voulu nous laisser, est que les êtres qu’on aime ne meurent jamais…ils sont toujours présents.

Nos Petits, princes et chevaliers, l’ont bien assimilé, puisqu’ils affirment à Papou qu’ils l’aimeront, même lorsque celui-ci sera mort.

Ils ont compris l’essentiel : l’esprit de leur Papou veillera toujours sur eux.

Ouf ! Nous sommes au sommet.

(Tiré du journal de Papou Henri, du 6 mai 2011…)