Notre-Dame de l'Espérance dans les lumières

Les vitraux de la basilique et les pensées vagabondes

N-D de l'Espérance (Mézières)
N-D de l'Espérance (Mézières)

Mézières-Charleville, dans les lumières

  Les artisans bâtisseurs de l’époque gothique se préoccupaient de la pénétration de la lumière au cœur des églises. La possibilité d’y allier les représentations symboliques des écritures, mises en valeur, suivant l’humeur, la volonté du ciel…aboutit à l’art du vitrail.

En élève de Picasso, Dürrbach a innové, en isolant, le sens du message, de l’image représentative. Son but était de nous faire ressentir la beauté et l’espoir, en s’éloignant des représentations sous formes de figurines. Ne polémiquons pas, vu que notre artiste ne devait pas être musulman.

Je m’écarte du sujet…

  Dürrbach jongle avec les effets de la lumière pour créer les impressions d’éternité, de bien, de mal… il fait appel à la sensibilité de chacun à ressentir les choses.

 

Photos : Liliane Cranshoff

  C’est l’extraordinaire message du Maître Picasso.

  Pablo Picasso, comme quelques autres, avait innové, au moment où le monde scientifique revoyait les théories de la lumière. Cette lumière qui nous apparaît si elle rencontre un objet, mais invisible à notre œil lorsqu’elle évolue dans le vide.

  Lumière tantôt considérée comme une onde, ou parfois reconnue comme un flux de particules nommées photons.

Derrière le splendide vitrail de la rosace, une question me tenaille. Comment se fait-il que la lumière soit une onde et une particule à la fois ? S’agirait-il d’un phénomène réversible à souhait, et semblable à la transformation de la masse de matière en énergie ?

    Et si la pensée, ou la mémoire, pouvait en suivant le même principe, subsister en l’absence de matière, l’immortalité de nos consciences serait assurée… Cette révélation est-elle inspirée par la sainteté du lieu, par l’œuvre de Dürrbach, ou par l’osmose intellectuelle créée par notre groupe ?

Les voyages avec le K3 suscitent toujours énormément d’intérêt, et la découverte des vitraux de la basilique, constituait un point sommital du voyage.

Henri, deux de trois.

 

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